Mars 2006

 

 

 

Parce que… 

Annick CISARUK chante BARBARA

accompagnée à l’accordéon par

David VENITUCCI

 

 

                                                                                                                                                                                                            Photo Michel Quenneville


 

 

 

 

 

Parce que…

Annick CISARUK chante BARBARA

accompagnée à l’accordéon

par David VENITUCCI

                                                                                     

 

Après une création piano/voix autour de Vian, Aragon, Ferré, Léonardipour laquelle elle obtient le Prix de la Fondation Charles Oulmont – sortie de l’album en 2002, tournée en 2003 en Angleterre, en Allemagne, en France et à Philadelphie –, Annick Cisaruk poursuit son travail d’interprétation dans l’histoire de la chanson française.

Choisir de se confronter au répertoire de Barbara n’est pas une mince affaire. C’est s’offrir les habits d’une autre, s’autoriser à partager une âme à la fois étrangère et proche.

 

Risquée et réfléchie, sa démarche ne perd jamais de vue le respect et la sincérité. Il aura suffi d’une soirée, d’un concert de l’ange noir dans les années 80 : une révélation, et depuis une présence, des empreintes qui se révèlent aujourd’hui dans Parce que…

 

Une humilité et une passion que l’on retrouve dans une sélection qui ressuscite des chansons moins familières de Barbara : un choix inspiré par le cœur, des sensations de femme et des phrases en écho à sa propre histoire.

 

Comme toutes les histoires d’amour, ce concert est aussi une histoire de partage. Celle d’une interprète et d’un instrumentiste. Une voix et un accordéon, celui de David Venitucci, musicien connu du jazz européen qui offre ici ses notes et ses harmonies à une mémoire musicale différente. Plus qu’un simple accompagnement, un véritable duo. Le charme du dialogue, des notes et des souffles conjugués.

 

Enfin, le chant et la solitude de la voix face au poids des mots. Les chansons de Barbara dessinent le parcours d’une héroïne de tragédie. Annick Cisaruk chante Barbara comme si on lui avait proposé un rôle sans mise en scène, sans fard ni costumes.


 

PARCOURS

 

Annick CISARUK

 

De son parcours, on pourrait évoquer le ciel de l’Europe de l’Est originaire et la terre de la culture française. De la comédienne, on pourrait dire l’apprentissage au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (1978-81), la rencontre avec des auteurs célèbres : Brecht, Jarry, Schwartz… et des metteurs en scène chevronnés : Strehler, Topor, Bluwal, Besson, Moreau…, une succession de rôles, d’univers et de langages.

 

Principaux spectacles musicaux

 

Nine, comédie musicale mise en scène par Saverio Marconi aux Folies Bergère (1997).
Rôle de Liliane Lafleur, créé à Broadway par Liliane Montevecchi.

 

Création piano/voix autour de Vian, Aragon, Ferré, Léonardiau Petit Journal Montparnasse, au Trianon, à La Pépinière Opéra, au Théâtre des Déchargeurs… Prix de la Fondation Charles Oulmont en 1999, sortie de l’album en 2002, tournée en Angleterre, Allemagne, France et à Philadelphie en 2003.

 

Notes de champagne, mis en scène par Alain Germain, créé au Grand Théâtre de Reims (2004).

 

Parce que…, création voix/accordéon, autour des chansons de Barbara, Festival d'Avignon 2005 et sortie de l’album en février 2006.

 

Camille C, comédie musicale mise en scène par Jean-Luc Moreau au Théâtre de l'œuvre (Paris). Molière 2005 catégorie « Spectacle inattendu », Prix de la création 2005 au Festival des Comédies Musicales « Les Musicals » (Béziers) et Prix Claude-Michel Schönberg de la meilleure chanson de comédie musicale « Je suis Camille ».
Rôle de Camille Claudel internée.

 

http://acisaruk.free.fr

 

David VENITUCCI

 

Originaire de Grenoble, David Venitucci termine ses études musicales au Conservatoire national de région en 1990 et obtient la médaille d’or. Il s’initie ensuite au jazz et aux musiques improvisées.

 

A Paris depuis 1994, il multiplie les rencontres dans des domaines aussi divers que le théâtre, la chanson, le jazz. Il joue et enregistre avec Toufic Farroukh, Allie Delfau, Chris Hayward, Romain Didier, Francis Lemarque…

 

En 2000, il crée sa propre formation avec Hubert Dupond et Antoine Banville, à laquelle se joindra le tromboniste Gueorghi Kornazov, et joue également dans le groupe Hradcany avec Serge Adam et Philippe Botta.

 

En 2002, il enregistre son 1er disque en solo, « Cascade », qui sortira en 2003 chez Harmonia Mundi (Le Chant du Monde). L’année suivante il est l’invité du quartet de David Linx et Diederick Wissels, et participe à la création de Jean Christophe Cholet « Slavonique Tone ». On peut également l’entendre aux côtés de John Greaves, Denis Leloup, Sylvain Beuf.

 

http://www.davidvenitucci.com/
Ils en ont parlÉ

 


« La remarquable Annick Cisaruk s’approprie Barbara jusqu’à faire oublier la dame brune et ses émotions les plus ténues. Bouleversante de précision dans ses élans comme dans ses retenues, elle a captivé son public, transporté par le climat musical de l’accordéon de David Venitucci ».

Chorus - Michel Trihoreau

(Festival d’Avignon 2005)

 

« Un vertige, un enchantement… Divine, Annick Cisaruk est de la même essence que Barbara. Elle l’interprète avec une telle justesse, une telle sensualité, une telle gravité, une telle légèreté que les spectateurs en ont les larmes aux yeux… L’accordéon du talentueux David Venitucci, sublime et enveloppant, donne naissance à de nouvelles émotions. Je vous le dis du bout des lèvres, entendez le du bout du cœur, du génie passe dans le sous-sol du bel Hôtel de la Mirande ».

La Gazette du Festival – Sarah Boccon Gibod (Festival d’Avignon 2005)

 

« C’est grâce aux interprètes qu’un répertoire continue d’exister ; encore faut-il savoir le réinventer, le colorer à sa manière, le rendre singulier, se le réapproprier en somme. Cela n’est possible que si les interprètes sont à leur tour créateurs et qu’en tant que tels, ils prennent la liberté d’interpréter, au sens propre d’être un intermédiaire entre l’œuvre et le public. Par leurs parcours respectifs, Annick Cisaruk et David Venitucci s’inscrivent aisément dans cette démarche. Après avoir chanté Ferré, Aragon et Vian, Annick souhaitait se frotter au magnifique répertoire de la longue dame brune hors des sentiers battus en laissant libre cours à son expression vocale d’un naturel confondant tout en nous restituant les textes de Barbara dans un phrasé réconciliant avec bonheur mots et mélodies. La mélodie est un fil que David, accordéoniste chercheur et novateur ne perd jamais sans s’interdire d’user avec liberté de son sens du rythme et de l’harmonie qui fait ici merveille pour habiller autant qu’enrichir les musiques de Barbara.

En musique, qui sait faire le moins peut le plus. S’il peut faire des merveilles de ses dix doigts qui en paraissent vingt, voilà un musicien qui n’a pas besoin de nous éblouir pour nous toucher, c’est là sa grande élégance. Annick Cisaruk et David Venitucci ont parlé de conversation entre une voix et un accordéon pour ce spectacle au ton très intimiste, quoi de plus touchant et de plus rare à la fois qu’une belle conversation (quel joli mot…) entre deux partenaires qui échangent, se respectent et surtout s’écoutent et ce devant le public, tiers personne attentive et comblée par ce moment de partage qui lui est adressé. Ces deux là sont faits pour s’entendre, nous pour les écouter… Ils connaissent la chanson… ».

France Musique - « On connaît la chanson… » - Laurent Valero (Mars 2004)

 

« C’est l’eau et le vent : Annick et sa présence lumineuse, voix minérale, rivières, cascades, lacs, douceurs : intelligence de l’âme, maîtrise des tempêtes. C’est la terre et le feu : David, la braise au bout des doigts accordéon, dont il joue comme d’un arbre, impétuosité et maîtrise, incendie soutenu. Ensemble pour chanter Barbara qui est là derrière eux, qui les a choisis évidemment ».

Le Sous-Sol (Paris) - Cathy Sabroux (Mars 2004)

 

« (…) Une présence avant d’être une voix. Puis l'une et l’autre, sans forcer. avec évidence. Et voilà qu'en notes nues, ténues, retenues, montent les rêves et les regrets de L’île aux mimosas. Des mots qui n'ont pas été écrits pour elle, mais semblent consubstantiels à cette voix-là. (…) Si les media tardent à réagir, les amateurs, eux, savent déjà qu'ils ont affaire à une véritable interprète. (…)  Et, déjà, c'est l'accordéon de l’excellent David Venitucci qui l’accompagne. L’accompagne est bien le mot : les deux ont la paire, instrument et voix mêlés, fondus enchaînés en des assonances et dissonances au climat immédiatement identifiable. Dans Parce que (je t’aime), Barbara bénéficie de ce climat duel, sensible et sensuel. Comme toujours avec de grands interprètes, ses chansons y gagnent : une réécoute, un éclairage nouveau, un autre éventail d'émotions. Aucun arrangement n'est celui que l'on connaît, aucune introduction ; aux premières notes, on ne sait s'il s'agit de Rémusat ou de Gueule de nuit. Et c'est un frisson supplémentaire. La sélection des titres qui composent le récital reflète à lui seul la personnalité du musicien comme celle de l’interprète (…) ».

Cisaruk la grande par Bernard Merle

La lettre des amis de Barbara (Printemps 2004)

 

 

« Que dire ? J'écoute et je suis bouleversée… C'est très rare. Au milieu du tintamarre… un rêve, un bonheur. Oui, ça existe ! J'espère que vous l'entendrez comme moi ».

 Cora Vaucaire


 

 

Principaux concerts 2004/2006

 

Le Sous-Sol (Paris, mars 2004)

Festival Shelton (Angleterre, juin 2004)

Festival Les Nuits de nacre (Tulle, septembre 2004)

Salon de musique de La Mirande (Festival d’Avignon « off », juillet 2005)

Les Étoiles (Paris, octobre 2005)

Kiron Espace (Paris, février 2006)

Théâtre des Trois Vallées (Palaiseau, mars 2006)

 

Discographie

 

 

L'étrangère (Louis Argon/Léo Ferré)

Je chante pour passer le temps Louis Argon/Léo Ferré)

Il n'aurait fallu (Louis Argon/Léo Ferré)


Tu n'en reviendras pas (Louis Argon/Léo Ferré)


Elsa, mon eau vive (Louis Argon/Lino Leonardi)


Le Tzigane (Boris Vian/Janine Bertille)


La rue Watt (Boris Vian/Yves Gilbert)

Feutre Taupé (Charles Aznavour/Pierre Roche)

Ne vous mariez pas les filles (Boris Vian/Alain Goraguer)


J'aime pas (Boris Vian/Claude LAurence)


J'coûte cher (Boris Vian/Jimmy Walter)


La valse jaune (Boris Vian/Marguerite Monnot)


Blues (Louis Argon/Léo Ferré)


Un jour, j'ai cru te perdre (Louis Argon/Lino Leonardi)


A tous les enfants (Boris Vian/Claude Vence)

Y'en a marre (Léo Ferré/Léo Ferré)

 

 

 © Celluloïd Mélodie/1999

 

Là-bas (Wertheimer/Barbara)

A peine (Barbara/Romanelli)

Les hautes mers (Wertheimer/Barbara)

Gottingen (Barbara)

L’homme en habit rouge (Barbara/Barbara-Bourgeois)

L’île aux mimosas (Plamondon/Barbara)

Perlimpimpin (Barbara)

Parce que (je t’aime) (Barbara)

Seule (Barbara)

Le minotaure (Wertheimer-Barbara)

Du bout des lèvres (Barbara)

Les insomnies (Barbara)

Rémusat (Barbara)

Mon enfance (Barbara)

A mourir pour mourir (Barbara)

Plus rien (Barbara)

 

 

© Celluloïd-Rue Stendhal/2006

 

 

 

 

 

 

Contact scène Annick Cisaruk
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